cœlentérés

cœlentérés

cœlentérés [ selɑ̃tere ] n. m. pl.
• 1890; du gr. koilos « creux » et enteron « intestin »
♦ Zool. Embranchement des métazoaires constitué par des animaux aquatiques très primitifs à symétrie radiaire, à cavité digestive en cul-de-sac. ⇒ cnidaires; anthozoaires, hydrozoaires. Forme fixée (⇒ polype) , libre (⇒ méduse) des cœlentérés.

⇒CŒLENTÉRÉS, subst. masc. plur.
Embranchement du règne animal, comportant des animaux aquatiques (surtout marins), dont les principaux types sont l'éponge, le corail et la méduse (cf. Hist. gén. des sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 666) :
• Des algues microscopiques, des radiolaires, fournissent l'alimentation des organismes innombrables qui composent le plankton, cette lactescence de formes larvaires de tous les animaux. Ces organismes, crustacés, cœlentérés, échinodermes, sont à leur tour la proie des poissons.
CENDRARS, Les Confessions de Dan Yack, 1929, p. 172.
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1890 (Lar. 19e Suppl.). Composé du gr. « creux » et « intestin »; suff. -é; d'apr. Gde encyclop. le mot aurait été forgé en 1843 par le zoologiste all. R. Leuckart [1822-1898]. Fréq. abs. littér. :1.

cœlentérés [selɑ̃teʀe] n. m. pl.
ÉTYM. 1890; grec koilos « creux », et enteron « intestin ».
❖
♦ Zool., anciennt. Cnidaires. — REM. Certains spécialistes utilisent ce terme et emploient Cnidaires dans un sens plus restreint :
0 Les Cœlentérés se divisent en deux embranchements :
Les Cnidaires, pourvus de cellules urticantes spéciales, les cnidoblastes.
Les Cténaires, dépourvus de cnidoblastes, mais possesseurs de colloblastes, de palettes ciliées et d'un organe des sens particulier : le statocyste aboral.
O. Tuzet, Cœlentérés, in Encycl. Pl., Zoologie, t. I, p. 467.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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